Le relogement des squatteurs au Cambodge et au Vietnam : quel modèle d'avenir ?
Résumé
Slum areas in Phnom Penh and Ho Chi Minh City begin to be attractive for public and private investments because of the increasing price of urban lands in Asian cities where population still grows quickly. Authorities try and make pro-poor looking relocation projects in those areas in order to give proofs of good willingness to UN Agencies and NGOs claiming for more human rights in those countries. However, those resettlement processes are often not in adequacy with squatters’ needs and means, and so fail in being useful for the communities affected. When well managed, pilot-projects are considered as examples of good urban governance but do not become models for future planning, so slum dwellers relocated are still considered as poor people living in the poorest settlements of the city.
A Phnom Penh et Ho Chi Minh Ville les quartiers informels dans lesquels s'étaient installées les populations urbaines les plus défavorisées sont aujourd'hui l’objet d'investissements publiques et privés en raison d’une forte pression foncière. La réhabilitation de ces bidonvilles se veut exemplaire, qu'il s'agisse de montrer la bonne volonté des autorités en matière de gestion de la pauvreté urbaine ou d'expérimenté de nouveaux types de logements sociaux, les programmes de relogement des squatteurs donne naissance le plus souvent à des espaces-vitrines, peu cohérents avec les intérêts des populations visées. Lorsqu'au contraire les projets sont des réussites sociales et architecturales, le stade du « modèle » est rarement dépassé. Les relogés restent ainsi des populations à part dans la ville, habitant des espaces clairement identifiés et stigmatisés, perpétuant cette marginalisation que la réhabilitation devait effacer.
Origine : Accord explicite pour ce dépôt
