Résumé : Les radars météorologiques ont été initialement conçus pour détecter et quantifier les précipitations. Une nouvelle technique a été proposée à la fin des années 1990 pour mesurer le changement de l'indice de réfraction de l'air dans les basses couches de l'atmosphère en exploitant la phase du signal provenant de cibles fixes situées autour du radar. Cette mesure donne des informations sur l'indice de réfraction de l'air, lui-même combinaison de la pression, de la température et de l'humidité, et présente donc un intérêt météorologique, aussi bien pour la prévision numérique que pour les études de processus.