Advanced Materials from Microbial Fermentation: the Case of Glycolipids and Nanocellulose
Matériaux avancés issus de la synthèse microbienne : exemples des glycolipides et de la nanocellulose
Résumé
Green chemistry is a recent discipline ruled by twelve founding principles, which include, among others, atom economy, the prevention of pollution via environmentally friendly chemical synthesis methods, such as, for example, the choice of an aqueous medium over organic solvents, but also the development of chemicals and materials derived from plant biomass. In this context, microbial synthesis is a tool to supplant, in some notable cases, syntheses by a standard organic chemistry approach. More recently, attention has begun to be given to the microbial synthesis of polymeric sugars, such as dextran or cellulose, or lipids, such as amphiphilic glycolipids.
Although the microbial production of glycosylated compounds can be traced back by several decades, the development of green chemistry is encouraging teams of multidisciplinary researchers to focus on production, diversification, and applications of this class of compounds, thus going beyond the community of researchers in microbiology, historically interested in the development of fermentation products from microorganisms.
This article develops the above-mentioned theme by focusing on nanocellulose, representing an important glycosylated polymer, and on biosurfactants, in regards of the glycosylated lipids. The choice of these two systems is justified by the strong development of nanocellulose-based materials but also by the need to replace in part the “conventional” surfactants, a significant source of CO2 emissions worldwide. The main classes of molecules, the classical methods of synthesis, their properties and some examples of notorious applications are presented.
La chimie verte est une discipline relativement récente régie par douze principes fondateurs, incluant notamment l’économie d’atomes, la prévention de la pollution via des méthodes de synthèse chimique respectueuses de l’environnement, comme par exemple celles privilégiant le milieu aqueux aux solvants organiques, mais aussi le développement de produits chimiques et matériaux issus de la biomasse végétale.
Dans ce contexte, la synthèse microbienne est un outil de choix pour supplanter dans certains cas les approches classiques basées sur la chimie organique de synthèse. La synthèse microbienne de composés sucrés polymères ou lipidiques progresse et ne se limite plus à la communauté des chercheurs en microbiologie, historiquement intéressés au développement des produits de fermentation de microorganismes.
Cet article présente la production, la diversification et l’étude des propriétés de composés sucrés en se focalisant sur la nanocellulose bactérienne pour les polymères glycosylés, et les biotensioactifs pour les systèmes lipidiques glycosylés. Le choix de ces deux systèmes est justifié par le fort développement des matériaux à base de nanocellulose et le besoin de remplacer en partie les tensioactifs « classiques », sources non négligeables d’émissions de CO2 au niveau mondial.
Origine | Fichiers produits par l'(les) auteur(s) |
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