, L'orgue est relativement absent du paysage que nous venons de dessiner

, avec une pratique liée à la fonction liturgique, avec un instrument essentiellement soliste, et avec des organistes souvent plus attirés par la musique du passé que par celle de l'avenir. Et pourtant, dès les années 1960 Guy Bezançon, Jean Guillou ou Jean-Pierre Leguay pratiquent volontiers des formes d'improvisation libres ou collectives. Encore aujourd'hui peu d'organistes prennent le risque de l'improvisation libre, tant il semble difficile de contrebalancer la séduction et la sécurité de l'improvisation de style, apprise avec de plus en plus de rigueur et de précision, depuis le style de Fondamenta médiévaux, jusqu'au styles « Cochereau » ou « musique contemporaine ». La rencontre entre orgue et improvisation libre, toujours voisine de l'utopie et du risque, se produit souvent dans des situations d'ouverture : improvisation collective, augmentation électronique de l'orgue, croisements des arts, rencontres inattendues et lieux insolites. Dès 1971, Vinko Globokar écrivait que « De toute façon n'improvisent [librement] que ceux qui en ont vitalement besoin, 2011.

D. Bailey, L'improvisation, sa nature et sa pratique dans la musique, 1980.

L. Denis, L'improvisation musicale -Essai sur la puissance du jeu Éditions Jean-Claude Lattès, 1980.

J. ?-philippe-carles and . Comoli, , 1971.

, Esthétique de l'improvisation libre -Expérimentation musicale et politique, Matthieu Saladin, 2014.