V. Verdun and -. Saulnier, Le sens du Cymbalum mundi de Bonaventure des Périers, pp.43-46, 1951.

G. Bedouelle, ». Le-cymbalum-mundi-au-xix-e-siècle, and . Dans-franco-giacone, , pp.77-102, 2000.

C. Nodier and . Bonaventure-desperiers, Voir sa réédition moderne par J.-R. Dahan dans les Études sur le seizième siècle? de Nodier, op. cit., avec la note bibliographique p, Laurent Calvié a également réédité ce texte dans son édition modernisée du CM, pp.141-174, 1839.

, Cette dernière citation n'est pas dans la version originale de l'article de Nodier, mais dans un alinéa ajouté en 1841 (voir l'édition des Contes citée ci-dessus, p. 13) ; on y lit « quinzième siècle », leçon évidemment fautive que nous corrigeons, à la suite de J.-R. Dahan (éd. cit, p.206

, Un savant solognot méconnu, Sur la vie et la carrière de cet érudit blésois, nommé en 1830 Conservateur des monuments d'art des résidences royales, voir avant tout Bernard Edeine et Léopold Cabanau, « Éloi Johanneau, vol.9, pp.1823-1826, 1994.

, Nous avons examiné ce dossier en mars 2017 et en rendons partiellement compte dans « Nodier, Johanneau et le Cymbalum mundi. L'éclairage d'un dossier blésois

P. Lacroix, Le Cymbalum mundi et autres oeuvres de Bonaventure des Périers

M. Avec-une-lettre-À, . De-schonen, P. Contenant-une-clef-du-cymbalum, and C. Gosselin, Sitôt parue, la Clef de Johanneau ne cessera de perdre en estime 43 . Lui appliquant à peu près les mêmes griefs qu'à l'édition Variorum de Rabelais, on reprochera à l'auteur son esprit de système et son souci maniaque de tout interpréter au prix d'explications souvent hasardeuses. Devant l'Histoire, il est incontestablement le père de ces « thèses de la hardiesse » du Cymbalum (ainsi que les appelle Saulnier), qui allaient se succéder au fil du siècle, notamment dans les éditions et rééditions données par Paul Lacroix, Louis Lacour et Félix Frank, avec toutefois des variantes tenant à l'idéologie propre à chacun 44 . Comme ce dernier le disait justement, scepticisme railleur »), ouverte à plusieurs 1841, vol.46, pp.77-154

, Nous consacrons une note à ce sujet dans « Jésus et le bon vin, et autres notes sur le Cymbalum mundi, vol.26, pp.179-183, 2018.

J. , Dahan signale un échantillon de ce Panthéon dans la collection d'autographes Allard du Chollet à la BnF, ms. Nafr. 24010, f°. 354 (éd. Nodier, Études sur le seizième siècle, pp.246-247

, Avertissement qu'il n'a pas été autorisé à reproduire ce « morceau curieux, quoique rempli de paradoxes inadmissibles » (p. VI de l'éd. de luxe ; p. 5 de l'éd. commune). Dans sa première édition, déjà, il notait qu'elle valait surtout par l'ingénieux décodage de la dédicace mais « touche à l'exagération d'un système philosophique qui appartient tout entier à M, Notons cependant que c'est pour des raisons conjoncturelles qu'elle ne sera pas rééditée dans la seconde édition Jacob de 1858 : Lacroix explique dans l

«. Saulnier, . Le, . Du-cymbalum, and . Mundi, , p.45

, Max Gauna parle à leur sujet d'une quête des « précurseurs courageux de l'anticléricalisme français » (« Pour une nouvelle interprétation du Cymbalum mundi, La Lettre Clandestine, vol.6, p.163, 1997.

D. Paris, Librairie des bibliophiles). L'édition Frank (Paris, Lemerre, 1873) ne connaîtra aucune réimpression. La séquence 1872-1874 serait-elle politiquement signifiante ? Nous ne sommes pas sûr que le bibliothécaire Louis Lacour (1832-1892), le plus retenu de tous dans l'interprétation du Cymbalum (Des Périers serait un rationaliste modéré demeuré théiste, voire panthéiste), fût un républicain convaincu (juste après l'écrasement la Commune, il réclamera que lui soit restitué le patronyme noble de La Cour de La Pijardière, que sa famille portait avant la Révolution). Par contre, le poète, critique littéraire et érudit prolifique Félix Frank (1837-1895) semble affectionner l'image d'un Des Périers à la fois irréligieux, voire athée, puis reprise à l'identique par Garnier frères en 1872 et jusqu'au milieu du XX e siècle. L'édition Lacour, donnée dans les OEuvres françaises de Des Périers, vol.1874, p.361, 1841.

. Éd and . Frank, , p.p. XLII

. Ibid and . Xxxv,

, De Des Périers, il avait brossé le portrait d'un être à part, un authentique « génie incompris » : celui d'un artiste total, poète, musicien, prosateur sans égal, dont les écrits comme la vie « sont enveloppés d'un profond mystère » ; celui d'un excentrique assez comparable à Cyrano de Bergerac (Nodier les associera dans une brochure de 1841), dont le Cymbalum mundi révèle qu'il fut aussi un homme du refus et que son destin lui échappa, tant et si bien qu'il mit peut-être fin à ses jours : « Jamais fatalité plus obstinée ne s'est attachée à la réputation d'un auteur et de ses écrits 48, en passant par l'extrémisme satirique rattaché aux « idées nouvelles de la Réforme, p.47

, En 1858, du moins, car dans sa 1 ère édition de 1841, Lacroix se montrait plus proche des idées radicales de Johanneau

. Ch, . Nodier, and . Bonaventure-desperiers, , pp.330-331, 1839.