B. Voir-james, S. D. Paulin-et-justin, L. , and «. Leitmotiv, New Debates and Questions », dans Music and Cinema, pp.31-96, 2000.

, The Cases of Casablanca and The Maltese Falcon, pp.161-186

C. Michel, Cahiers du cinéma/Essais, p.395, 2003.

, Titre français : Le train sifflera trois fois

, La chanson a également connu un grand succès en France sous le titre Si toi aussi tu m'abandonnes

, « Do not forsake me O my darlin'/You made that promise when we wed./Do not forsake me O my darlin'/Although you're grievin', I can't be leavin'/Until I shoot Frank Miller dead

M. Quand, Elle parle précisément d'une personne coincée avec une autre : « En fait, je ne sais pas pourquoi je suis venu ici / Ce soir, j'ai le sentiment que quelque chose ne va pas / Je suis terrifié à l'idée de tomber de ma chaise / Comment alors descendre l'escalier ? / Des clowns à ma gauche / Des railleurs à droite / Et moi, plantée là, au milieu, avec vous 52 ». La légèreté de cette ballade folk et la bonhomie de ces paroles -qui ont toutefois plus d'un trait commun avec la situation présente -créent un décalage saisissant avec la scène de torture, Le caractère ironique de la juxtaposition entre la violence des images et l'optimisme est encore accentué par les synchronismes entre le rythme musical et le montage des explosions atomiques, 1992.

. Dans-la-scène-climax-de-la-chienne-;-de-jean-renoir and L. De, Janie Marèse) perpétré par Maurice (Michel Simon), furieux de s'être laissé abuser par la jeune femme. La scène se déroule dans la chambre de Lulu dont la fenêtre est ouverte sur la rue et ses ambiances sonores. En bas, sur le trottoir, se forme peu à peu un attroupement autour d'un chanteur de rue. L'intensification dramatique, au moment de la prise de conscience de Maurice, se fait par le lien avec cette chanson qui vient du dehors et qui pénètre dans la chambre. Cette chanson n'est autre que La sérénade du pavé, chanson extrêmement populaire d'Eugénie Buffet : « Sois bonne, ô ma chère inconnue/Pour qui j'ai si souvent chanté./Ton offrande est la bienvenue./Fais-moi la charité./Sois bonne, ô ma chère inconnue/Pour qui j, 1931.

, Il y a donc bien ici présence d'un commentaire off omniscient véhiculé par la chanson, et cette préfiguration de la fin du film peut être comprise dans le sens d'un suspense. Le caractère souvent ingénu de la chanson la prédispose à ce rôle de commentaire extralucide. La chanson Push it to the Limit (Giorgio Moroder/Paul Engemann) accompagne toute la séquence où l'on voit Scarface, Louis Leutrat a souligné le double sens de ces paroles : « La supplique, 1984.

, After the rain comes the rainbow,/You'll see the rain go, never fear,/We two can wait for tomorrow,/Goodbye to sorrow

, « Well I don't know why I came here tonight,/I got the feeling that something ain't right,/I'm so scared in case I fall off my chair,/And I'm wondering how I'll get down the stairs,/Clowns to the left of me

L. Jean-louis, L. Chienne-de, and J. Renoir, Yellow Now, coll. « Long métrage, p.38, 1994.