, Du point de vue du sauvage, animal « sérieux et mélancolique », le modèle européen ne fait nullement rêver : loin de se plaindre de leur condition, les sauvages d'Amérique se considèrent comme des modèles de bonheur et de perfection. Jugeant sévèrement la sujétion des hommes « civilisés » (renonciation aussi avilissante qu'inexplicable à la première prérogative de l'humanité, la liberté 52 ), les sauvages ne peuvent concevoir les précautions inquiètes ni les activités incessantes des Européens, Le miroir américain n'est donc pas si simple à cerner : pas plus que dans son Histoire de l'Inde ancienne 51, vol.46, p.225

. Ibid, , p.159

G. Voir and . Carnhall, Robertson and Contemporary Images of India », in Robertson and the Expansion of Empire, pp.210-230

P. Ha, , p.497

. Ibid and . Ii, , p.193

, Du moment où ces circonstances commencent à s'altérer, le caractère d'un peuple doit changer, et à proportion qu'il fait des progrès dans la civilisation, ses moeurs se raffinent, ses facultés et ses talents se développent. Les progrès de l'homme ont été à peu près les mêmes dans toutes les parties du globe, et nous pouvons le suivre dans sa marche de la simplicité grossière d'une vie sauvage jusqu'à ce qu'il arrive à l'industrie, aux arts et à l'élégance des sociétés policées, Il n'y a donc rien de merveilleux dans les ressemblances observées entre les Américains et les nations barbares de notre continent, pp.186-187