, auch) ein Erneuerer der Rhetorik? »

, est-elle vraiment son oeuvre propre ? Dans une étude qui mêle sémantique et pragmatique, B.-M. Schuster montre la nécessité de distinguer entre l'oeuvre religieuse et politique d'une part, et l'oeuvre linguistique (et notamment rhétorique) d'autre part, afin de bien tenir à distance ces deux niveaux : que Luther ait été meneur de la Réforme n

, Il explique pourquoi les versions modernisées du texte de Luther sont souvent peu compréhensibles, voire porteuses de contre-sens: elles méconnaissent en grande partie la syntaxe de l'époque, rigoureusement binaire, l'unité syntaxique de base étant la période

, Université Paris 12) insiste sur l'intérêt des corpus de sermons, dans une communication consacrée à Luther prédicateur : l'attention des linguistes et des philologues a davantage été retenue par ses traductions de la Bible, alors que ses sermons permettent d'observer des données différentes, et que l'étude contrastive de ces deux types de textes est d'un intérêt majeur. Christine Ganslmayer (Université de Erlangen) nous présente un projet d'étude des manuscrits de Luther, jusqu'alors très peu considérés, et jamais édités systématiquement (« Luthers Übersetzungsmanuskripte -eine Projektvorstellung »). Ce projet prometteur permettra de reconstituer très précisément les méthodes de traduction de Luther, et de bien distinguer les faits linguistiques qu'on lui doit de ceux hérités de son imprimeur. C. Ganslmayer montre, à partir de la présentation d'un cas d'étude, que l'analyse de ces manuscrits permettra de reconstituer les diverses strates de traduction, Les deux dernières contributions, consacrées à des corpus de Luther relativement peu étudiés, ouvrent des pistes pour de futures recherches. Thérèse Robin

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