E. Érasme, Sur l'accentuation de cette préoccupation chez Érasme par la suite, voir J. Chomarat, Grammaire et Rhétorique chez Érasme, op. cit, trad. J.-Cl. Margolin, pp.356-364, 1992.

E. Érasme, , p.137

E. Érasme, , vol.6, p.165

, En dépit des dénégations d'Érasme, Enchiridion, éd. cit., lettre à Paul Voltz, p.81

M. A. Voir, . Screech, and . Rabelais, , pp.137-148

E. Érasme and . Épilogue, , p.215

E. Érasme, Voir encore A. Godin, Érasme lecteur d'Origène, op. cit., p. 35 sq. 2 Rabelais, éd. cit., Quart Livre, chap, vol.58, p.674

É. C. Rabelais and . Quart-livre, , p.682

É. Rabelais, Quart Livre, chap. 30-32, pp.608-614

É. C. Rabelais and . Quart-livre, 3 : d'après Érasme, Apophtegmes, V, « Artaxerxes », 30, d'après Plutarque, Apophtegmes, 174. Sur cette importance des Apophtegmes d'Érasme, voir ici même R. Kilpatrick, « Je suis moimême le maître de mes mots : l'usage de l, vol.32, p.613

É. C. Rabelais and . Tiers-livre, Voir les références citées supra, p.372

É. C. Rabelais and . Gargantua, Voir Fr. Rigolot, Le Texte de la Renaissance, Des Rhétoriqueurs à Montaigne, pp.126-129, 1982.

É. C. Rabelais and . Tiers-livre, Voir Panurge comme lard en pois, vol.22, pp.203-209

É. C. Rabelais and . Tiers-livre, , pp.139-140

É. C. Rabelais and . Pantagruel, Sur la négativité de l'épisode de la rencontre avec les Andouilles, voir Fr. Rigolot, Les Langages de Rabelais, et B. Renner, Difficile est saturam non scribere. L'herméneutique de la satire rabelaisienne, vol.34, pp.328-333, 1972.

É. Rabelais, Pantagruel, chap, vol.27, p.311

É. C. Rabelais and . Quart-livre, , p.637

É. C. Rabelais and . Pantagruel, Sur le jeu sur moutarde / moultarde, voir infra, Gargantua, chap, vol.40, issue.7, p.110

;. Voir-Érasme and L. B. , Exomologesis seu Modus Confitendi (1524), pp.145-170

E. Droz, Quatre manières de se confesser, Voir aussi F. Bierlaire, Les Colloques d'Érasme : réforme des études, réforme des moeurs et réforme de l'Église au XVI e siècle, pp.154-316, 1970.

É. C. Rabelais and . Tiers-livre, Sur ce jeu, voir G. Demerson, Humanisme et Facétie. Quinze études sur Rabelais, vol.24, p.183

J. Céard, J. Margolin, R. De-la-renaissance, . Paris, . Maisonneuve et al., Panurge hors de propos : digression et philautie dans le Tiers Livre », Naissance du roman moderne : Rabelais, Cervantès, Sterne. Récit, morale, philosophie, édit. Ch. Michel, vol.2, pp.131-132, 1986.

, Sur l'importance du temps dans le Tiers Livre, Rabelais, éd. Fr. Charpentier, Cahiers Textuel, XV, pp.49-62, 1996.

O. Zhiri, . Le-tiers, L. Livre, . Temps, and . Le-sens, Rabelais et la question du sens, pp.161-174

É. C. Rabelais and . Gargantua, , p.29

É. C. Rabelais and . Gargantua, Voir Panurge comme lard en pois, vol.21, p.312

É. C. Rabelais and . Tiers-livre, Voir Panurge comme lard en pois, vol.15, pp.55-59

H. Sur, ;. P. De-lubac, and G. Et, Sur la métaphore de l'écorce et de la moelle, voir G. Chantraine, « Mystère » et « Philosophie du Christ » selon Érasme. Étude de la lettre à P. Volz et de la Ratio verae theologiae, J. Duculot, vol.4, issue.10, pp.221-357, 1959.

A. Godin, Érasme lecteur d'Origène, op. cit, pp.72-191

É. M. Rabelais and . Huchon, 3, citant Marot, préface à l'éd, 1974.

B. Renner, solides s'y succèdent, esquissant une propédeutique, jusqu'à l'opposition hiéronymienne de la cosse et de la moelle (cortex / medulla) : La divine Sagesse balbutie pour nous et, comme une mère empressée, elle conforme ses paroles à notre état d'enfance. Aux tout petits dans le Christ elle offre du lait, aux faibles du légume. Mais toi, hâte-toi de grandir, dépêche-toi d'aller aux aliments solides. La Sagesse descend vers ta bassesse, mais toi en revanche monte vers sa sublimité. C'est ressembler à un monstre que d'être toujours enfant, c'est montrer trop d'indolence que de ne pas cesser d'être faible. La méditation d'un seul verset aura plus de goût, nourrira mieux, si, p.303

, Ainsi dans l'épisode de la controverse avec Thaumaste où l'isotopie de l'honorable se concentre sur l'échange préparatoire qui fixe le principe du recours aux signes 2 . Conversant « honorablement » avec l'Anglais, Pantagruel acquiesce en effet à sa requête pour des raisons qui lui sont propres : il opte pour les signes en vue d'une fin, l'« honeste sçavoir », et contre la recherche de l'« honeur [et] applausement des hommes » qui domine les « contentions » des sophistes, « Lesquelz en leurs disputations ne cherchent verité mais contradiction et debat » 3 . Autour des adverbes « honorablement » et « contentieusement », s'oppose ainsi une forme de débat à l'autre, sans valoriser les signes en soi -des adiaphora. La controverse fait ensuite douter que le signe fasse sens ; mais du moins Pantagruel a-t-il posé le principe d'un refus, et d'une dynamique de la quête, Mais l'ambivalence rabelaisienne ne permet pas d'assigner ainsi la sagesse. Recherchons donc plutôt la trace de cette réflexion non dans les visées de l'oeuvre, mais dans un dispositif

, le chien sent la moelle et aboie à ce qu'il ne reconnaît pas, dégageant de la réminiscence la leçon du Connais-toi toi-même. Mais en l'absence de ce flair, la difficulté que soulèvent les adiaphora, d'Érasme à Rabelais, est que ni les critères internes de l'ordre du coeur, ni ceux d'un au-delà qui pousse en avant, ne sont donnés, et que lorsqu'ils le sont, de façon formaliste, il faut, pour être libre, commencer par les renverser. À l'égard de l'« indifférence » érasmienne, l'ambivalence rabelaisienne introduit une esthétique du brouillage, où la confusion des motifs calendaires, alimentaires et vestimentaires compose un univers compact d'adiaphora, objet de satire autant qu'espace de discernement, appelant à affiner les critères de la liberté. Le caractère inassignable de ceux-ci, désinvestis de la certitude d'un sens, amène à revoir le système d'Érasme, pour reconnaître la fécondité de ce dispositif partout mobilisable, poignard plutôt que manuel, indépendamment de la « folie de Dieu » ; voire à discerner dès avant le Tiers Livre cette tension dans le schéma du contenant et du contenu, entre un objet et une fin, quel que soit cet objet et quelle qu'en soit la fin. Du « prochaz » de la moelle au voyage vers la Dive Bouteille, la distance s'est accrue, Il faudrait donc adopter la posture du chien : on ferait ses choix sans se poser trop de questions, vol.5

E. Érasme, , p.102

É. Rabelais and . Cit, Pantagruel, chap, vol.18, pp.282-285

, Ces motivations sont relevées par M.-L. Demonet, Les Voix du signe, pp.276-278

É. C. Rabelais and . Tiers-livre, Voir Panurge comme lard en pois, vol.47, pp.458-467

É. C. Rabelais and . Gargantua, , p.17