, esleu une personne qui ne peut estre partiale : car Silvandre n'est constant ny inconstant, p.435

, Mettayer, 1594, f. 163, cité par P. Dandrey, Anthologie de l'humeur noire : écrits sur la mélancolie d'Hippocrate à l'Encyclopédie, Il en présente tous les symptômes physiques : le corps « devient pâle, maigre, transi, sans appétit, ayant les yeux caves et enfoncés » (A. du Laurens, Discours des maladies mélancoliques et du moyen de les guérir, p.643, 2005.

M. Voir, R. E. Jung-;, «. Hallowell, and . Gallique, Hercule dans la littérature française du XVI e siècle, pp.243-254, 1966.

, Selon la distinction aristotélicienne entre preuves extra-techniques et preuves techniques, ces dernières seules étant du ressort de la rhétorique : Rhétorique, I, 2, 1355b. 26 II, vol.2, pp.99-100

, C'est la quatrième propriété nécessaire à la constitution des caractères selon Aristote : Poétique, 15, pp.54-80

D. Voir and «. Denis, honnête raillerie des conversations de L'Astrée », dans Par les siècles et les genres. Mélanges en l'honneur de Giorgetto Giorgi, Busacker et V. Fortunati (dir.), pp.273-283, 2014.

, Au sens scholastique du terme latin disputatio : voir B. Périgot, Dialectique et littérature : les avatars de la dispute entre Moyen âge et Renaissance, 2005.

, Telle que l'ont définie les traités italiens du XVI e siècle : Le Courtisan de Balthazar Castiglione, 1528.

G. De, G. Della-casa, and ;. B. Castiglione, Plusieurs chapitres du livre II du Courtisan se penchent ainsi sur la belle manière de « divertir les esprits », « pour provoquer le rire et la joie d'honnête façon, La Conversation civile de Stefano Guazzo, vol.II, p.161, 1558.

. Au-chapitre-xliii-du-courtisan, consistant « seulement dans les mots prompts et subtils (acuti) [?] et dans les paroles mordantes (mordaci) » : ces dernières n'ont « de la grâce s'ils ne piquent un peu » (ne senza quel poco di puntura parche abbian grazia) (trad. citée, p. 162). Les « pointures » de Sylvie (I, 3, p. 244), pointes ou « paroles mordantes », à l'heure où écrit Honoré d'Urfé, messire Federico avait défini la facétie brève (facezia brevissima)

. «-parole-apprêtée, 33 plus que nulle part ailleurs dans le roman de l'âge baroque, en ce qu'elle dénonce son origine rhétorique, l'éthopée ne donne certes pas un accès discret à la vie intérieure des personnages 34 dont elle fait le portrait. Le temps du retour sur soi -celui de la réflexion psychologique inauguré avec éclat par La Princesse de Clèves

. Cependant, Du Plaisir réaffirmera la nécessité de telles peintures morales

L. Historien, désengagé de son récit 35 pour mieux servir l'« intérêt » du lecteur ne saurait peindre de l'extérieur ses personnages : Tout ce qu'un Auteur peut dire de leur esprit, ou de leur vertu, ne fait jamais assez d'impression, p.36

, Un Héros se peint par ses effets » 37 ), qui congédie la voie ostentatoire de l'éthopée au nom de l'unité organique de la nouvelle, n'en réaffirme pas moins son pouvoir poétique : ces « effets » et ces « actions » s'actualisent ou se réfractent autant dans le discours des personnages, désormais intégré à la narration, La solution prônée (« les actions seules doivent parler

D. Voir, «. Denis, and . L'échange-complimenteur, , pp.143-161, 1999.

H. Coulet, Le Roman jusqu'à la Révolution, p.130, 1968.

M. Voir, C. Hersant, and . Ramond, La Représentation de la vie psychique dans les récits factuels et fictionnels de l'époque classique, 2015.

D. Voir and . Denis, « Historien ou narrateur ? Vers une approche non-communicationnelle du récit de fiction à l'âge classique, pp.21-29

D. Plaisir, Sentiments sur les lettres et sur l'histoire avec des scrupules sur le style, dans C. Esmein (éd.), Poétiques du roman, op. cit, vol.37, p.771