"Présentation" de Florence Delay. D'Espagnes en Siècle d'or
Résumé
Dans le cadre des recherches du LEMH de CLEA (Sorbonne Université) et de l’axe "Le Siècle d’or vu par…", Maria Zerari a réuni un ensemble de chercheurs et d’auteurs qui mettront en lumière le Siècle d’or de Florence Delay : un Siècle qui, à la « lecture » et au gré des interprétations, telles les fidélités et les désobéissances, les personnes des vies brèves et les personnages d’une Fábula toujours recommencée et presque infinie, s’avèrera, sans nul doute, à la fois singulier et pluriel dans ses miracles et dans sa liberté :
"L’or qui me fascine étant celui du théâtre, de la peinture, de la prose et de la poésie, mon Siècle d’or à moi anticipe celui des historiens. Il commence dans mon temps subjectif par le chef-d’œuvre d’un juif converti, Fernando de Rojas, qui dans son Livre appelé Célestine ouvre nos yeux sur ce qui régit et détruit le monde : l’appétit. Il s’achève après les Songes ou Visions d’un vieux chrétien, Francisco de Quevedo, qui voue aux gémonies la « Prospérité », démon redoutable, et dresse un constat d’échec à partir d’un concept ou d’un mot amer impressionnant, le desengaño"
(Florence Delay, Mon Espagne. Or et Ciel, Paris, Hermann, p. 150-151).