Anticoagulation use in older patients with atrial fibrillation in a cardio-geriatric unit
Utilisation des anticoagulants chez les patients âgés atteints de fibrillation atriale dans un service de cardiogériatrie
Abstract
Objective
Older people with atrial fibrillation (AF) have an increased embolic risk but they are less frequently treated with anticoagulants. We wanted to assess our current practice in a specialized service.
Patients and methods
Prospective observational study including all patients older than 75 years admitted during 3 months in a cardio-geriatric unit. Patients’ embolic risk (CHADS2 score), hemorrhagic risk (HAS-BLED score), anti-thrombotic treatment at arrival and any modification afterwards, were analyzed.
Results
Thirty-four patients were included (mean age: 85 years). AF was known in 28 patients, of whom 20 were under anticoagulant therapy at their admission (10 fluindione, 9 warfarine, 1 dabigatran), 4 received aspirin and 4 no anti-thrombotic treatment. Only the treatment of one of these patients was modified, replacing aspirin by warfarin. AF was newly diagnosed in 6 patients, of whom anticoagulation were initiated in 4 patients (3 warfarine, 1 fluindione). Finally, 9 patients (26%) left the hospital without anticoagulant treatment. Reasons given by their attending doctors were: advanced dementia (4 patients), estimated excessive hemorrhagic risk (4), and estimated low embolic risk (1). There was a clear trend to initiate anticoagulation more frequently in patients with a newly diagnosed AF (P = 0.09)
Conclusions
A substantial proportion of older patients with AF do not receive anticoagulant therapy, even after having been admitted to a specialized service. Advanced dementia and hemorrhagic risk are the reasons most frequently given for that.
But de l’étude
Les patients âgés atteints de fibrillation atriale (FA) ont un risque embolique élevé mais ils sont moins souvent anticoagulés. Nous voulions évaluer nos pratiques dans un service de gériatrie spécialisé.
Patients et méthode
Étude observationnelle descriptive incluant tous les patients de plus de 75 ans avec une FA hospitalisés pendant une période de 3 mois dans un service de cardiogériatrie. Leur risque embolique (score CHADS2), risque hémorragique (score HAS-BLED), traitement antithrombotique à l’arrivée et toute modification postérieure, ont été recueillis.
Résultat
Trente-quatre patients ont été inclus (âge moyen : 85 ans). La FA était déjà connue chez 28 patients, dont 20 suivaient à l’arrivée une anticoagulation efficace (10 fluindione, 9 warfarine, 1 dabigatran), 4 un traitement par aspirine et 4 aucun traitement antithrombotique. Seul le traitement d’un de ces patients a été modifié, en remplaçant l’aspirine par warfarine. La FA a été une découverte à l’occasion de leur hospitalisation chez 6 patients, dont 4 ont été mis sous anticoagulation (3 warfarine, 1 fluindione). Au total, 9 patients (26 %) sont sortis de l’hôpital sans une anticoagulation. Les raisons invoquées étaient : démence évoluée (4 patients), risque hémorragique jugé excessif (4), risque embolique jugé faible (1). Il y a eu une nette tendance à davantage d’initiation de l’anticoagulation chez les patients avec une FA nouvellement découverte (p = 0,09).
Conclusions
Un nombre non négligeable de patients âgés avec FA restent sans traitement anticoagulant même après passage dans un service spécialisé. La démence évoluée et le risque hémorragique sont les raisons les plus fréquemment invoquées.
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