Le fard des couleurs de rhétorique à la Renaissance
Abstract
L’ornement, en particulier lorsqu’il prend la forme de tropes, ment. Un tel constat, lui-même paradoxalement énoncé sous une forme métaphorique (la rhétorique est fleur, fard et couleurs), pousse certains auteurs de la Renaissance, notamment lorsqu’ils prétendent écrire une œuvre à substrat historique, à renoncer à aux tropes. C’est que les tropes, qui supposent une dissociation entre sens littéral et sens figuré, impliquent une fictionnalisation de l’énonciation : ils mentent, littéralement.
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