Ce travail a pour but de réexaminer la définition et le classement du génitif « appositivus », qui dans les descriptions grammaticales du latin se présentent d’une manière variable et flottante. L’analyse détaillée des occurrences révèle que la fonction de génitif « appositivus » ne s’adapte pas parfaitement à tous les syntagmes généralement mis en cause dans ce classement. Concrètement la fonction du génitif ‘appositivus’ proprement dit en tant qu’alternative à l’apposition, est subordonnée aux catégories diverses de l’onomastique et à la nature de la référence d’un nom propre. Le travail est divisé en deux parties, dont la première, ici présente, est consacrée au bilan critique du ‘status questionis’ ainsi qu’à l’évaluation des critères, sur lesquels repose une véritable alternative entre génitif et apposition. Parmi les noms propres une distinction fondamentale se manifeste entre anthroponymes et toponymes, suivant le critère entre êtres animés (humains) et non animés. Au sein des toponymes on peut retracer une autre partition entre entités caractérisées par la présence ou non d’êtres humains, auxquels sera consacrée la seconde partie de ce travail.