« De la jurilinguistique à la juritraductologie. Comparaison des approches canadienne et européenne »
Abstract
À partir des années soixante-dix, la réflexion fondamentale sur les rapports entre droit et langue s’est développée afin de répondre à des problématiques liées à la formulation juridique soit dans une seule langue, soit dans plusieurs pour ce qui concerne les États plurilingues. Les travaux législatifs, de codification ou de révision, ont été, et sont toujours, des sources de questionnements sur la langue et le droit. En Europe comme au Canada, ils ont amorcé des études majeures en jurilinguistique et linguistique juridique.
À la fin du XXe siècle, émergent des études dédiées spécifiquement à la traduction des textes de droit qui préfigurent le développement de la juritraductologie. L’analyse du droit de la traduction (en droit international, régional ou national) vient s’ajouter à celle de la traduction du droit pour constituer les deux piliers du socle épistémologique de la juritraductologie, en tant que nouvelle discipline.
Que partage la juritraductologie en France avec la jurilinguistique au Canada ? Quelles sont les spécificités de la juritraductologie qui vont au-delà de la jurilinguistique ?