Molecular genotyping in refractory thyroid cancers in 2021: When, how and why? A review from the TUTHYREF network
Génotypage moléculaire dans les cancers réfractaires de la thyroïde en 2021 : quand, comment, et pourquoi ? Un travail du réseau TUTHYREF
Abstract
Refractory thyroid cancers include radio-iodine-refractory cancers, metastatic or locally advanced unresectable medullary and anaplastic thyroid cancers. Their management has been based for several years on the use of multi-target kinase inhibitors, with anti-angiogenic action, with the exception of anaplastic cancers usually treated with chemo- and radiotherapy. The situation has recently evolved due to the availability of molecular genotyping techniques allowing the discovery of rare but targetable molecular abnormalities. New treatment options have become available, more effective and less toxic than the previously available multi-target kinase inhibitors. The management of refractory thyroid cancers is therefore becoming more complex both at a diagnosis level with the need to know when, how and why to look for these molecular abnormalities but also at a therapeutic level, innovative treatments being hardly accessible. The cost of molecular analyzes and the access to treatments need also to be homogenized because disparities could lead to inequality of care at a national or international level. Finally, the strategy of identifying molecular alterations and treating these rare tumors reinforces the importance of a discussion in a multidisciplinary consultation meeting.
Les cancers thyroïdiens réfractaires regroupent les cancers de souche folliculaire réfractaires à l’iode, les cancers médullaires métastatiques ou localement avancés non résécables et les cancers anaplasiques. Leur prise en charge est basée depuis quelques années sur l’utilisation d’inhibiteurs de kinase multicibles, à action principalement anti-angiogénique, exception faite des cancers anaplasiques habituellement traités par chimio- et radiothérapie. La situation a récemment évolué en raison de la mise à disposition de techniques de génotypage moléculaire permettant la découverte d’anomalies moléculaires rares mais ciblables, et de nouveaux traitements, possiblement plus efficaces et moins toxiques que les inhibiteurs de kinase multicibles préalablement disponibles. La prise en charge de ces cancers se complexifie donc à la fois au niveau diagnostique avec la nécessité de savoir quand, comment et pourquoi rechercher ces anomalies moléculaires mais également au niveau thérapeutique, avec la question de la disponibilité des traitements innovants et de l’accès aux essais cliniques. Le coût des analyses moléculaires et l’accès aux médicaments sont à harmoniser car des disparités pourraient conduire à une inégalité des soins au niveau national ou international. Enfin, la stratégie d’identification des altérations moléculaires et de traitement pour ces tumeurs rares renforce l’importance d’une discussion en réunion de concertation pluridisciplinaire.
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