Cet ouvrage propose une réflexion sur la mémoire en Méditerranée nord-occidentale de la fin de l’âge du bronze à la fin de l’âge du fer, à l’exception d’une ouverture comparative avec le monde mésopotamien. Trois thématiques basées sur la documentation matérielle sont traitées : la réoccupation de sites plus anciens, pour saisir la réalité des continuités ou discontinuités des occupations durant tout le dernier millénaire avant Jésus-Christ, la manipulation des spolia et notamment le phénomène d’iconoclastie (stèles, statues, etc.) qui témoigne de la volonté d’effacer le passé et, enfin, la présence d’objets « anachroniques » dans des contextes de l’âge du fer comme vecteurs de la conservation de faits mémoriels. Ce livre est l’aboutissement d’échanges menés dans le cadre des premières rencontres internationales de l’École européenne de protohistoire de Bibracte en 2012.