« Les écrans à main au XVIIIe siècle : des objets d’art au service du théâtre »
Résumé
Ni livre, ni estampe, ni médaille, l'écran à main tient un peu de ces trois catégories à la fois. Variante de l'éventail, cet accessoire est utilisé, à partir du 17e siècle, par celui ou celle qui était assis(e) auprès d'une cheminée pour se protéger des ardeurs du feu. Composé d'un petit manche en bois et d'une feuille de carton, il était souvent orné, à l'avers, d'une estampe et, au revers, d'un texte imprimé, qui étaient destinés à instruire ou à divertir son usager. Document historique de premier plan, l'écran à main révèle la variété des centres d'intérêt de ses utilisateurs : géographie, littérature, histoire, théâtre, musique, etc. Le département des Arts du spectacle de la BnF possède une collection d'écrans à main inspirés par la production dramatique du 18e siècle, en particulier par l'opéra-comique et la comédie. "Produits dérivés" du théâtre avant l'heure, ces objets rares racontent l'histoire vivante du théâtre du 18e siècle.