De Vénus à Minerve : variations fictionnelles dans la Concorde des deux langages
Résumé
La Concorde des deux langages de Lemaire est une œuvre en trompe-l’œil : l’apparente symétrie construite entre les deux temples masque un fonctionnement allégorique profondément différent qui fait de l’œuvre un art poétique en acte. Le temple de Vénus, écrit « à la mode poëticque », apparaît comme l’exemplification de la « poésie » entendue au sens de fable mythologique, tandis que le temple de Minerve, lieu d’un minimalisme allégorique, incarne la littérature historique et morale.