La fabrique de la rime : Scève lecteur des Epistres de l’amant vert
Abstract
Contribuant au débat au sujet des relations intertextuelles unissant Maurice Scève et Jean Lemaire de Belges, l’article entend montrer que les emprunts du poète d’Arion, de Delie et de la Saulsaye à l’auteur des Epistres de l’amant vert sont plus nombreux qu’il n’a été dit, et que la rime y joue un rôle structurant. Signes d’une intertextualité latente entre les œuvres, ces emprunts donnent à voir un poète au travail et révèlent l’attention portée par Scève à un Lemaire lui aussi poète, chantre de la nature.