« “On a toujours besoin d’un plus petit que soi” : La Fontaine et les marges facétieuses »
Abstract
L’identification de deux sources de La Fontaine, Le Recueil de plusieurs plaisantes nouvelles de Tyron pour la fable « Le Jardinier et son Seigneur », et Les Contes aux heures perdues de D’Ouville pour le conte « Les Aveux indiscrets », permet de cerner un rapport aux modèles qui n’est pas, chez le poète, direct et rectiligne, mais réticulaire – d’où la nécessité d’une nouvelle topographie des relations littéraires, retraçant finement les interactions entre « majeurs » et « mineurs ».