Le serment dans l’organisation de la vie publique (espace francophone, XIIIe-XVe siècles)
Abstract
La pratique du serment éclaire les conditions de la participation à la vie publique. Elle apparaît comme la mise en application systématique d’une méthode d’invalidation des raisons de ne pas faire confiance consistant à soumettre l’intervention dans la sphère publique à la promesse de la perpétuation d’une conduite dont l’attestation est déjà requise pour être admis à prêter serment. Elle témoigne du fait que le monde social est un monde moral. Tel est aux XIIIe-XVe siècles le contrat social.