ECONOMIC DEVELOPMENT, FINANCING AND BUSINESS STRATEGIES (19TH-21ST CENTURY)
Globalisation, modèles nationaux de développement et stratégies des firmes (XIXe-XXIe siècle)
Résumé
The emergence of new economic powers has been a driving force for economic development. To study over an extended period of time the link between trade globalization, national strategies of development, and the emergence of international leaders (also known as global players), it is interesting to cross-analyze (a) the dynamics and growth of globalization and (b) its microeconomic perspectives. From a macroeconomic standpoint, it is important to know how national models of growth are successful within the process of globalization – or, at least, capable of integration – a crucial and growing challenge due to the rising power of international organizations. As a matter of fact, economic policies, particularly those of smaller developed nations, appear to be very linked with the multinationalization process of firms. In this respect, microeconomic approaches make possible the definition of different internationalization factors that constitute a precondition to multinationalization. The international success of firms seems to follow the logic of path dependency: entrepreneurial firms are not necessarily condemned when facing managerial corporations, just as outsiders are not condemned when facing world leaders. However, it is increasingly crucial to consider the effects of global value chains in order to appreciate multinational influences on receiving countries. This is shown within the discussion surrounding the Asian model of development that was formulated in Japan, successfully tested in Hong Kong and South Korea, and developed in China as well as Indonesia, India and even to a certain extent in the United Arab Emirates.
L’émergence de nouvelles puissances économiques a constitué un moteur fondamental du développement économique. Afin d’étudier, en longue durée, le lien entre mondialisation des échanges, stratégies nationales de développement et émergence des entreprises à vocation multinationale (ou global players), il est intéressant de croiser les analyses concernant les dynamiques de croissance et la globalisation d’une part, les approches microéconomiques de l’autre. Dans une perspective macroéconomique, il est important de savoir comment les modèles nationaux de croissance sont sinon gagnants au sein du processus de globalisation ou, au moins, s’y intègrent, problème crucial et accru par la montée en puissance des organisations internationales. En effet, les politiques économiques des États, en particulier pour les petites nations développées, apparaissent très liés aux processus de multinationalisation des firmes. À cet égard, les approches microéconomiques permettent de définir les différents facteurs de l’internationalisation, qui constituent un préalable à la multinationalisation. Le succès international des firmes semble obéir à une logique de path dependency : les firmes entrepreneuriales ne sont pas nécessairement condamnées face aux corporations managériales, ni non plus les outsiders face aux leaders mondiaux. Toutefois, pour apprécier l’influence des multinationales sur les pays récepteurs, il faut de plus en plus prendre en compte les effets de « chaînes globales de valeur ». C’est ce que montre le débat autour du modèle asiatique de développement, né au Japon, testé avec succès à Hong Kong et en Corée du Sud, développé en Chine, mais aussi en Indonésie, en Inde et, même, un peu, dans les Émirats Arabes Unis.
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