Performance, strategies, structures: realities and limits of the multinationalisation of Pechiney-PUK (1945-1981)
Performances, stratégies, structures. Réalités et limites de la multinationalisation de Pechiney-PUK (1945-1981)
Abstract
After the end of the Second World War, Pechiney started a new chapter in is history: that of multinationalisation. With the domestic market less favourable than it had been prior to the war, the group set about finding new sources of growth internationally. In successive steps it gradually expanded its industrial base outside France, firstly in Africa, then in the United States and Europe, and then in Australia. In the 1960s Pechiney invested almost exclusively in securities, reflecting this primary focus on international development. Thanks to this policy it was one of the top-performing French firm during the post-war economic boom.
However, the merger with Ugine Kuhlmann in 1971 brought this growth to an abrupt halt. The new French industrial giant, Pechiney Ugine Kuhlmann (PUK), encompassed a disparate set of business activities and was hampered by poor profitability. In the space of a decade, all the efforts and achievements that Pechiney had made since the 1950s were reduced to nothing. Worse, although the foreign subsidiaries that Pechiney had brought as a ‘dowry’ to its marriage with Ugine Kuhlmann were in sound financial health, the PUK group found itself on the verge of bankruptcy just ten years after it was created.
Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, Pechiney écrit une nouvelle page de son histoire, celle de sa multinationalisation. Face à un environnement national moins favorable que dans le passé, le groupe cherche à l’extérieur les ferments d’une nouvelle croissance. Par touches successives, ses assises industrielles s’élargissent en dehors de l’Hexagone, d’abord en Afrique, puis au États-Unis et en Europe ainsi qu’en Australie. Au cours des années 1960, la quasi-totalité des investissements de Pechiney sont réalisés en valeurs mobilières, ce qui témoigne de la priorité donnée à l’internationalisation. Cette politique en fait une des firmes françaises les plus performantes des Trente glorieuses.
Cependant, la fusion avec Ugine Kuhlmann donne un coup d’arrêt brutal à cette croissance. Pechiney Ugine Kuhlmann (PUK), ce nouveau géant industriel français, réunit un ensemble d’activités disparates et souffre d’une faible rentabilité. En l’espace d’une décennie seulement, tous les efforts et les avancées réalisés par Pechiney depuis les années 1950 sont battus en brèche. Pire, malgré la bonne santé des filiales étrangères que Pechiney avait apportées en dot lors de son mariage avec Ugine Kuhlmann, le groupe PUK est au bord de la faillite dix ans seulement après sa création.