Việt Nam: The Rise of a New Industrialized Nation
Résumé
Vietnam belongs to the group of "Asian Tigers", but like China, Indonesia or Malaysia, it has overcome the 1997-98 financial crisis quite well. The regularity of its growth raises questions about the relevant interpretative model(s). Densely populated and marked by history, Vietnam has established its national integration on a southward march and highland assimilation. Despite an unfinished demographic transition, the population has remained young and feminized. At the same time, Vietnamese culture, marked by the Confucian influence, developed around the original language and writing. In Vietnam, the end of a centralized economic system and the decisive influence of the South paved the way for a premature transition to a free market characterized by the call for foreign aid, the rise of informal activities and the gradual but incomplete privatization of the state sector. The consequence has been a profound change. In December 1980, the Dôi Moi strategy was adopted, which recognized the market economy, encouraged individual initiative, rehabilitated the company without abandoning the socialist framework. The success is undeniable. Despite the financial crisis of 1997-98, Vietnam became fully integrated into Asian trade. From 1986 onwards, Vietnam experienced a high GDP growth rate. As a result, it has become one of the most open Asian economies to international trade. Among the "Asian Tigers", with the exception of Indonesia, Vietnam is the one with the highest growth potential, as it has an efficient labor market, a strong capacity for innovation, a progressive economic opening, and a position as a privileged subcontractor for Japanese and South Korean industries.
Le Vietnam fait partie du groupe des "Tigres asiatiques", mais comme la Chine, l'Indonésie ou la Malaisie, il a assez bien surmonté la crise financière de 1997-98. La régularité de sa croissance soulève des questions sur le ou les modèles d'interprétation pertinents. Densément peuplé et marqué par l'histoire, le Vietnam a établi son intégration nationale sur une marche vers le Sud et une assimilation des hautes terres. Malgré une transition démographique inachevée, la population est restée jeune et féminisée. En même temps, la culture vietnamienne, marquée par l'influence confucéenne, s'est développée autour de la langue et de l'écriture originales. Au Vietnam, la fin d'un système d'économie centralisée et l'influence décisive du Sud ont ouvert la voie à une transition prématurée vers un marché libre caractérisé à la fois par l'appel à l'aide étrangère, la montée des activités informelles et la privatisation progressive, mais inachevée du secteur d'État. La conséquence a été un changement profond. En décembre 1980, est adoptée la stratégie du Dôi Moi, qui reconnaît l'économie de marché, encourage l'initiative individuelle, réhabilite l'entreprise sans abandonner le cadre socialiste. Le succès est indéniable. Malgré la crise financière de 1997-98, le Vietnam s'est pleinement intégré dans le commerce asiatique. À partir de 1986, le Vietnam a connu un taux de croissance élevé du PIB. En conséquence, il est devenu l'une des économies asiatiques les plus ouvertes aux échanges internationaux. Parmi les "Tigres asiatiques", à l'exception de l'Indonésie, le Vietnam est celui qui a le plus fort potentiel de croissance, car il dispose d'un marché du travail efficace, d'une forte capacité d'innovation, d'une ouverture économique progressive, d'une position de sous-traitant privilégié pour les industries japonaises et sud-coréennes.