« Berlioz dans la Revue de musicologie »
Résumé
At first glance at its summary, and despite its promising start, the Berlioz’s work and personality do not seem to be a continued reflection of the Revue de musicologie. However, this view must be nuanced: the Berlioz matter is not disregarded, as exemplified by a special issue entirely devoted to him and some actually important articles. Therefore, the number of “notes et documents” is not very high and the frequency of reviews is erratic and unclear compared with the history of the international scholar production on this composer. It can be established that crucial moments (anniversaries, launching programs…) does not coincide with significant growth of papers in the Revue. Undoubtedly, experts in the berliozian field found other forums in numerous collective works and thematic issues. But we have to understand why the Revue de musicologie has not become a privileged echo chamber for the most impressive berliozian events for more than twenty years at least.
Au premier coup d’œil sur ses sommaires, l’œuvre et la personnalité de Berlioz ne semblent pas être l’objet d’une réflexion soutenue la Revue de musicologie en dépit d’un début prometteur. Mais cette impression doit être nuancée : le sujet berliozien n’est pas pour autant totalement négligé comme en témoignent un numéro spécial qui lui est entièrement consacré et quelques articles réellement importants. Toutefois, le nombre de « notes et documents » n’est pas très élevé et la fréquence les recensions sur les publications est irrégulière et peu lisible si on la confronte à l’histoire de la production internationale sur le compositeur. On constate ainsi que les moments cruciaux (anniversaires, lancement de programmes…) ne coïncident pas exactement à un accroissement sensible du nombre de textes publiés dans la revue. Sans doute les spécialistes ont-ils trouvé de nombreuses tribunes ailleurs notamment dans le cadre de publications collectives. Reste à comprendre pourquoi depuis au moins plus de vingt ans la revue n’a pas servi de chambre d’écho privilégiée des événements berlioziens les plus marquants.