General practitioners and palliative care practices: a better knowledge of specific services is still needed
Médecins généralistes et pratiques de soins palliatifs : une meilleure connaissance des services spécifiques reste nécessaire
Abstract
Background: France allows deep sedation for pain relief, but not for euthanasia. In anticipation of an increase in home-based palliative care, the role of general practitioners is central to the design of outpatient palliative care services. This study aimed to describe the knowledge, attitudes, and practices of general practitioners in mainland France regarding palliative and end of life care.
Methods: This was a national descriptive cross-sectional study within the Sentinelles network. Self-report questionnaires were distributed to general practitioners between November 2020 and November 2021. A descriptive analysis was carried out.
Results: Out of the 123 participating general practitioners, 84% had received academic training in palliative care ( n = 104). While a significant majority (69%) expressed comfort in pain management, only a quarter (25%) declared that they were competent at indicating deep and continuous sedation for pain relief. Awareness of outpatient palliative care facilities close to their place of practice such as hospitalization at home was over 97% ( n = 117/120). Awareness of hospital facilities, including identified palliative care beds on hospital wards and palliative care units, was lower (75% ( n = 59/79) and 86% ( n = 86/100), respectively).
Conclusions: Our results suggest that French general practitioners are reasonably aware of palliative care resources available. However, there is room for improvement, particularly in understanding hospital-based facilities. Furthermore, a quarter of the general practitioners expressed discomfort with deep and continuous sedation for pain relief, highlighting the need for increased training in this specific aspect of palliative and end of life care.
Contexte : La France autorise la sédation profonde pour soulager la douleur, mais pas pour l'euthanasie. En prévision d'une augmentation des soins palliatifs à domicile, le rôle des médecins généralistes est central dans la conception des services de soins palliatifs ambulatoires. Cette étude visait à décrire les connaissances, les attitudes et les pratiques des médecins généralistes de France métropolitaine en matière de soins palliatifs et de fin de vie.
Méthodes : Il s'agit d'une étude transversale descriptive nationale au sein du réseau Sentinelles. Des auto-questionnaires ont été distribués aux médecins généralistes entre novembre 2020 et novembre 2021. Une analyse descriptive a été réalisée.
Résultats : Sur les 123 médecins généralistes participants, 84% avaient reçu une formation académique en soins palliatifs (n=104). Alors qu'une majorité significative (69%) s'est déclarée à l'aise dans la gestion de la douleur, seul un quart (25%) s'est déclaré compétent pour indiquer une sédation profonde et continue pour soulager la douleur. La connaissance des structures de soins palliatifs ambulatoires proches de leur lieu d'exercice, comme l'hôpital à domicile, était supérieure à 97% (n=117/120). La connaissance des structures hospitalières, y compris les lits de soins palliatifs identifiés dans les services hospitaliers et les unités de soins palliatifs, était plus faible (75% (n=59/79) et 86% (n=86/100), respectivement).
Conclusions : Nos résultats suggèrent que les médecins généralistes français sont raisonnablement conscients des ressources disponibles en matière de soins palliatifs. Cependant, il y a une marge d'amélioration, en particulier dans la compréhension des structures hospitalières. De plus, un quart des médecins généralistes ont exprimé leur inconfort avec la sédation profonde et continue pour le soulagement de la douleur, soulignant le besoin d'une formation accrue dans cet aspect spécifique des soins palliatifs et de fin de vie.