Le hasard et la “connaissance irrationnelle”. Présences de la psychanalyse dans les écrits esthétiques de Max Ernst - Sorbonne Université Accéder directement au contenu
Chapitre D'ouvrage Année : 2008

Zufall und "irrationales Wissen". Präsenzen der Psychoanalyse in den ästhetischen Schriften von Max Ernst

Chance and "irrational knowledge". Presences of psychoanalysis in the aesthetic writings of Max Ernst

Le hasard et la “connaissance irrationnelle”. Présences de la psychanalyse dans les écrits esthétiques de Max Ernst

Résumé

Max Ernst hat seine Freud-Rezeption weniger thematisiert andere Surrealisten. Seine Freud-Lektüre findet früher statt (1913) und scheint sich auf „seltene Anleihen“ zu beschränken. Dieser Aufsatz geht von Ernsts ästhetischen Schriften und untersucht, wie das psychoanalytische Instrument dennoch drei wesentliche Aspekte der schöpferischen Tätigkeit des Malers nährt: die Erneuerung des Materials (Visionen, die aus einem unbewussten Bestand geschöpft werden), die bildnerischen Techniken (insbesondere die ‚Frottage‘, das die Emanzipation vom bewussten Denken ermöglicht) und die Reflexion über die Funktion der Erkenntnis in der künstlerischen Tätigkeit, wobei sowohl die Produktionen des Zufalls als auch die Irrationalität berücksichtigt werden.
Max Ernst claimed much less than other Surrealists to have been influenced by Freud. His Freud reception takes place much earlier (1913) and seems to be limited to ‘rare borrowings’. This article explores, however, starting from Max Ernst’s aesthetic writings, how the psychoanalytical instrument nourishes three essential aspects of the painter’s creative activity: the renewal of the material (visions from an unconscious reservoir), the pictorial techniques (in particular ‘frottage’, which allows the emancipation from conscious thought), and the reflection on the knowledge function of artistic activity, taking into account both the fortuitous productions and their irrational component.
La réception de Freud par Max Ernst est moins revendiquée que dans le cas d’autres artistes surréalistes. Chronologiquement bien antérieure (1913) et médiatisée différemment, elle semble se limiter à de « rares emprunts ». Cet article explore, en partant des écrits esthétiques de Max Ernst, comment l’instrument psychanalytique vient pourtant nourrir trois aspects essentiels de l’activité créatrice du peintre : le renouvellement du matériau (visions issues d’un réservoir inconscient), les techniques picturales (notamment le frottage, qui permet l’émancipation de la pensée diurne) et la réflexion sur la fonction de connaissance de l’activité artistique, prenant en compte autant les productions fortuites que la composante irrationnelle de la connaissance.
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Citer

Jean-François Laplénie. Le hasard et la “connaissance irrationnelle”. Présences de la psychanalyse dans les écrits esthétiques de Max Ernst. Julia Drost; Ursula Moureau-Martini; Nicolas Devigne. Max Ernst, l'imagier des poètes, Presses de l'Université Paris-Sorbonne, pp.221-240, 2008, Monde germanique, 978-2-84050-575-4. ⟨hal-03165748⟩
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