Comment penser l’amitié royale à l’âge baroque ? - Sorbonne Université Accéder directement au contenu
Article Dans Une Revue Seventeenth-Century French Studies Année : 2012

Comment penser l’amitié royale à l’âge baroque ?

Résumé

Parmi les amitiés inégales, décriées par toute une tradition aristotélicienne, l’amitié royale occupe nécessairement une place singulière. À l’âge baroque, le roi cesse d’être conçu comme primus inter pares. Il s’impose comme un véritable souverain : une différence de nature et non plus seulement de degré le distingue de son entourage. Qui peut dès lors légitimement prétendre au titre d’« ami du roi » ? L’actualité politique des XVIe et XVIIe siècles en Europe, marquée par la domination des ministres-favoris, renouvelle l’intérêt porté à cette quaestio disputata. Des auteurs comme Bacon, Guez de Balzac puis les Scudéry tentent de dépasser l’aporie aristotélicienne et cherchent à concevoir la légitimité nouvelle acquise par l’amitié dite « inégale » dans la société du XVIIe siècle.

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Dates et versions

hal-03961807 , version 1 (29-01-2023)

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Citer

Delphine Amstutz. Comment penser l’amitié royale à l’âge baroque ?. Seventeenth-Century French Studies, 2012, 34, pp.26-37. ⟨10.1179/0265106812Z.0000000003⟩. ⟨hal-03961807⟩
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