Evidence Before Action: The Essential Search for Evidence-Based Principles in France's Assisted Dying Legislation - Sorbonne Université Accéder directement au contenu
Article Dans Une Revue Journal of Palliative Medicine Année : 2024

Evidence Before Action: The Essential Search for Evidence-Based Principles in France's Assisted Dying Legislation

Des preuves avant l'action : La recherche essentielle de principes basés sur des preuves dans la législation française sur l'aide active à mourir

Résumé

We read the article titled 'Medical Assistance in Dying, Palliative Care, Safety, and Structural Vulnerability' with keen interest, delving into the associated comments. Beyond their varying conclusions, these articles underscore the pivotal role played by the palliative medical community in providing the necessary evidence for meaningful public discourse on the topic of assisted dying (AD). Various interpretations represent an indispensable component of scientific dialogue, contributing significantly to its enrichment. The relevance of this debate expands beyond borders, finding resonance in the ongoing deliberations within France concerning a proposed AD bill slated for presentation to the national assembly in 2024. The proposed law originates from a new form of direct democracy introduced in France, founded upon a 'citizens' convention.' This assembly brought together 184 randomly selected citizens from the French population, who, after conducting hearings and discussions, issued a favorable opinion on the use of AD. The debate in France has also been markedly influenced by public surveys, albeit ones fraught with methodological flaws and potentially biased questions, as highlighted by Alain Garrigou, a professor of political science at the University Paris Ouest Nanterre. We markedly observe that the legal procedure has not established an official body involving experts in relevant medical fields, notably palliative care or medical ethics, to ensure a balanced public debate and conduct a thorough examination of the existing evidence, especially on the critical issue of structural vulnerability. Academic research conducted in countries with established AD laws, as well as studies in France regarding healthcare professionals' perceptions of AD, have not received the rigorous and balanced consideration they warrant. This oversight is particularly surprising given the existence of evaluation bodies in France, such as the Health Authority (Haute Autorité de Santé), which, through interdisciplinary efforts and methodological guidelines, is tasked with guiding public health policies. While the decision to legalize AD must be democratic, relying solely on opinions and expert testimonies is fundamentally flawed. Therefore, we emphasize the pressing requirement for a methodologically sound and rigorous evaluation of the AD issue, involving medical specialties, notably palliative medicine, before any legislation is enacted in France. This step is crucial, as it has the potential to significantly influence medical practice, policies, and public health. We should concern ourselves with making changes in a thoughtful, scientifically rigorous way, as reversing laws hastily conceived or incompletely considered will be challenging for lawmakers and the public.
Nous avons lu avec beaucoup d'intérêt l'article intitulé "L'aide médicale à mourir, les soins palliatifs, la sécurité et la vulnérabilité structurelle", ainsi que les commentaires associés. Au-delà de leurs conclusions diverses, ces articles soulignent le rôle central de la communauté médicale palliative dans la fourniture des preuves nécessaires pour un débat public significatif sur le sujet de l'aide active à mourir (AAM). Les différentes interprétations constituent un composant indispensable du dialogue scientifique, contribuant significativement à son enrichissement. L'importance de ce débat dépasse les frontières, trouvant un écho dans les délibérations en cours en France concernant une proposition de loi sur l'AAM prévue pour être présentée à l'Assemblée nationale en 2024. La loi proposée découle d'une nouvelle forme de démocratie directe introduite en France, fondée sur une "convention citoyenne". Cette assemblée a rassemblé 184 citoyens sélectionnés au hasard dans la population française, qui, après avoir mené des auditions et des discussions, ont émis un avis favorable à l'utilisation de l'AAM. Le débat en France a également été marqué par des sondages publics, bien que ceux-ci soient entachés de défauts méthodologiques et de questions potentiellement biaisées, comme l'a souligné Alain Garrigou, professeur de sciences politiques à l'Université Paris Ouest Nanterre. Nous observons nettement que la procédure légale n'a pas suffisamment impliqué des experts dans les domaines médicaux pertinents, notamment les soins palliatifs ou l'éthique médicale, pour garantir un débat public équilibré et procéder à un examen approfondi des preuves existantes, surtout sur la question cruciale de la vulnérabilité structurelle. La recherche académique menée dans des pays disposant de lois établies sur l'AAM, ainsi que les études en France concernant la perception de l'AAM par les professionnels de santé, n'ont pas reçu l'examen rigoureux et équilibré qu'elles méritent. Cette négligence est particulièrement surprenante étant donné l'existence d'organismes d'évaluation en France, tels que la Haute Autorité de Santé, qui, par des efforts interdisciplinaires et des directives méthodologiques, est chargée de guider les politiques de santé publique. Bien que la décision de légaliser l'AD doive être démocratique, se fier uniquement aux opinions et aux témoignages d'experts est fondamentalement erroné. Par conséquent, nous soulignons la nécessité pressante d'une évaluation méthodologiquement solide et rigoureuse de la question de l'AD, impliquant des spécialités médicales, notamment la médecine palliative, avant toute législation en France. Cette étape est cruciale, car elle a le potentiel d'influencer significativement la pratique médicale, les politiques et la santé publique. Nous devrions nous préoccuper de faire des changements de manière réfléchie et scientifiquement rigoureuse, car il sera difficile pour les législateurs et le public de revenir sur des lois hâtivement conçues ou incomplètement considérées
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Avant la publication
samedi 5 octobre 2024
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samedi 5 octobre 2024
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Dates et versions

hal-04534590 , version 1 (05-04-2024)

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Citer

Pierre-François Pradat, Sara Piazza, Claire Fourcade. Evidence Before Action: The Essential Search for Evidence-Based Principles in France's Assisted Dying Legislation. Journal of Palliative Medicine, 2024, 27 (4), pp.445-446. ⟨10.1089/jpm.2024.0004⟩. ⟨hal-04534590⟩
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